Cet article s’intéresse aux « applications numériques de gestion d’actifs boursiers » (Anga ; e.g., Robinhood, Trading 212 ou eToro), qui ont connu un essor certain au courant de l’année 2020. Nous interrogeons les raisons de cet essor en proposant une exploration socioéconomique de ces services qui se déploie dans trois directions : 1) l’analyse de l’émergence des Anga dans la suite de la reprise économique et financière post-2008 avec la percée du syntagme « FinTech » et ses promesses de rapprochement de la finance de l’imaginaire « contre-culturel » des industries de la culture et de la communication ; 2) la modélisation socioéconomique de ces applications, entre logiques culturelles et logiques non culturelles ; 3) l’étude des usages des Anga qui s’intègrent à un espace ambigu entre pratiques économiques, sociales et culturelles. Ces trois axes nous permettent de tester l’hypothèse suivante : dans la suite des mutations des industries de la culture et de la communication, les Anga concourent à faire entrer le trading dans le champ des consommations et pratiques culturelles.
Christophe Magis. La gestion d’actifs comme industrie culturelle. Questions de communication, 2021, 40, pp.91-118. ⟨10.4000/questionsdecommunication.26845⟩ - lien externe. ⟨hal-04349269⟩ - lien externe
Citations
Magis, C. (2021). La gestion d’actifs comme industrie culturelle. In Questions de communication. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.26845
Magis, Christophe. “La Gestion d’Actifs Comme Industrie Culturelle.” Questions De Communication, Jan. 2021, https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.26845.
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Magis, C. (2021) “La gestion d’actifs comme industrie culturelle,” Questions de communication. Available at: https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.26845.
MAGIS, Christophe, 2021. La gestion d’actifs comme industrie culturelle [en ligne]. January 2021. Disponible à l'adresse : https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.26845