Homonculus spectator : expérience artistique, publics et intelligence artificielle

Le projet de recherche-création Homonculus Spectator vise à recueillir des informations sur les publics en situation d’expérience esthétique interagissant avec un dispositif basé sur la technologie de l’intelligence artificielle.

Porteurs : Bérengère Voisin (CEMTI, Université Paris 8), Sébastien Appioti (GRIPIC, CELSA-Sorbonne Université), Anat Meruc (Musée d’Orsay)

Avec la participation de : Agnès Abastado, Antoine Courtin, Clément Coustenoble, Albertine Meunier, Julien Levesque, Sylvie Tissot, Thu Trinh-Bouvier, Nicolas Gausserand, Tito Lignon, Alice Martel, Driss Nicolle, Julie Peghini, Laetitia Pouilly, Camille Rondot, Clément Thibault, Julien Rossi.

Année : 2024

Partenaires : EURArtec ; CEMTI – Université Paris 8 ; Musée d’Orsay ; Centre des Arts d’Enghien-les-Bains ; le Cube Garges-les-Gonesses.

À partir d’un dispositif artistique co-conçu par le collectif DataDada en collaboration avec les membres impliqués des institutions partenaires et les chercheur.es le projet de recherche-création Homonculus Spectator vise à recueillir des informations sur les publics en situation d’expérience esthétique interagissant avec un dispositif basé sur la technologie de l’intelligence artificielle.

De manière à offrir des terrains de recherche qui feront l’objet de comparaisons, ce dispositif sera itinérant dans trois institutions culturelles : le Musée d’Orsay, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains et le Cube Garges-les-Gonesses.

Le projet inclut une dimension empirique et réflexive sur les dispositifs de médiation culturelle à déployer pour accompagner l’œuvre hybride, à la fois outil de recherche scientifique et expérience offerte aux publics.

La première phase du projet de recherche création est dédiée à la co-conception du dispositif-œuvre et convoquera une série de questions épistémologiques, méthodologiques, juridiques et techniques :

  • De quoi parle-t-on lorsqu’on parle d’IA en contexte muséal ? Points de vue situés
  • Comment saisir l’expérience esthétique grâce à l’intelligence artificielle in situ ?
  • Quels types de données une IA peut enregistrer, de quelle manière ? Que peut-on en faire ?
  • Quelle(s) œuvre(s) présenter aux publics ?
  • Comment co-concevoir un dispositif-œuvre de ce type et prévoir sa médiation ?

Afin de documenter cette première phase de recherche-création, les séances de travail seront enregistrées et retranscrites.

Site internet du collectif datadada : https://data-dada.net/