C’est le cas en particulier dans les Afriques, où se déploient aujourd’hui des expérimentations d’une grande radicalité autour des formes, des significations et des possibles de la performance. Le séminaire, dans la continuité des années précédentes, prendra comme point de départ le travail de chercheurs et d'artistes autour des questions liant l'art performatif et le politique. Nous inviterons pour chaque séance des artistes et des chercheurs, envisageant l'Art dans sa dimension engagée et ses possibles dédoublements au sein des sociétés concernés. La question des rapports entre diasporas européennes et américaines et leurs liens avec le continent africain, passera par l'étude de performances issues de ces différents univers. Cette année le séminaire cherchera également, au travers de différents arts, tant plastiques que musicaux et bien sûr performatifs, à élargir ses perspectives et ses liens entre l'art et le politique dans des sociétés, notamment sur le continent africain, où le fait d'être artiste implique pratiquement de façon implicite un engagement politique.
Les arts en Afrique et dans ses diasporas
Protéiforme, le geste performé échappe à tout cadre. De cette liberté et du lien intime qu’il entretient avec un lieu, une histoire, un public naît une pratique qui sait avec force penser et infléchir le politique.